A la veille d’un nouveau week-end de confinement, une récente étude de l’Université de Leeds a démontré l’impact psychologique et physiologique des animaux « mignons tout plein » sur l’être humain. Alors, pour combattre le stress et la morosité, n’hésitez pas à vous soigner à grands coups de chatons et de petits canards, ça vous fera grand bien !
Les animaux « mignons » nous font déstresser
Alors que nous évoquions il y a peu les vertus des images de nature en réalité virtuelle pour combattre l’ennui et la tristesse, une récente étude de l’Université de Leeds (Grande-Bretagne) fait état de l’impact physiologique et psychologique des animaux « mignons » sur les êtres humains.
Ainsi, voir des animaux adorables en photo ou en vidéo aiderait grandement à réduire le niveau de stress chez les humains. En temps de re-confinement, autant dire que ce serait une bonne idée de traitement à moindre coût !
D’autant que l’étude révèle que nous n’aurions même pas besoin de les voir « en vrai » pour qu’ils nous fassent de l’effet. Une photo suffirait pour ramener notre niveau de stress à un seuil plus raisonnable.
Une étude sérieuse mais virussée par le COVID-19
Cette étude qui prête à sourire est en réalité très sérieuse. Menée par l’Université de Leeds, elle se base sur le constat que, sur les 5 dernières années, on a découvert une augmentation notable des maladies liées au stress et à un déclin de la santé mentale positive dans un éventail international assez large.
Et le stress en était vraisemblablement la première des causes.
Si certains s’adonnent au yoga, à la pleine conscience ou à d’autres exercices respiratoires pour essayer de le contrôler, la recherche n’a eu de cesse de montrer les limites de ces méthodes. Le stress aigu ayant justement tendance à freiner la pratique de ce genre de discipline.
La recherche ayant, depuis plusieurs années, creusé la question du rapport bienfaisant entre l’humain et l’animal, l’Université de Leeds, en partenariat avec le Tourism Western Australia, s’est donc intéressée à leur impact sur ce fameux stress.
Or, épidémie oblige, il était difficile pour les chercheurs d’aller chercher des cobayes dans les rues de Leeds. Ils ont donc décidé de prendre pour sujets 19 étudiants de l’université, particulièrement soumis au stress avant une session d’examens.
19 cobayes soumis à la vision d’animaux mignons
Après avoir subi un premier check-up et avoir répondu à un questionnaire, les 19 cobayes ont eu à « subir » le visionnement d’un diaporama de 30 minutes composé d’images et de courtes vidéos d’animaux « mignons ».
Équipés de moniteurs de fréquence cardiaque durant toute la session, les sujets ont été soumis à un examen très précis après le visionnement.
Et les résultats sont pour le moins éloquents.
Les « mignons » font chuter la fréquence cardiaque et la pression artérielle
Les chercheurs ont ainsi pu constater que la fréquence cardiaque moyenne est passée de 72,2 bpm (battements par minute) à 67,4 bpm. La pression artérielle, quant à elle, est tombée de 136/88 à 115/71, soit une baisse de 14,9% de la pression artérielle systolique et de 12,28% de la pression artérielle diastolique !
Soit des taux ramenés à « un niveau sain et révélateur d’un stress et d’une anxiété limitées ».
De même, un protocole de 40 questions post-séance a permis aux chercheurs d’établir une chute des niveaux d’anxiété de près de 50% chez tous les sujets.
Enfin, l’étude s’est achevée par des groupes de discussion qui ont permis de détacher 3 thématiques intéressantes :
- – les sujets ont trouvé la séance « relaxante et agréable » et les a « distraits de leurs préoccupations »;
- – ils ont préféré les clips vidéo aux images fixes, surtout ceux qui montraient l’interactivité entre animaux et humains ;
- – ils ont ressenti une sorte de réconfort et de valorisation du fait d’être soumis à cette séance, comme s’ils avaient été mis dans un cocon par leurs conférenciers qui ont ainsi pris soin d’eux et de leur stress.
C’est maintenant scientifique : les animaux réduisent le stress humain !
Sur les bases de ces résultats, le Dr. Andra Utley, directrice de l’étude, envisage donc une application et un déploiement de cette méthode de relaxation dans d’autres départements de l’université, afin que de plus en plus d’étudiants puissent y avoir recours pour dominer leur stress.
Vous savez donc ce qui vous reste à faire si vous tournez en rond chez vous et que vous sentez le blues vous gagner !
Soit vous vous calmez devant une petite vidéo de canetons ou de petits chatons, soit vous courez adopter un chien et ou un chat qui, non seulement vous permettra de mettre le nez dehors, mais deviendra aussi votre meilleur ami contre le stress !