Bien que la crise sanitaire ne semble guère s’y prêter, l’épidémie de COVID-19 peut aussi être le théâtre de belles histoires. Et même d’histoires d’amour au parfum hollywoodien… C’est ce qui s’est passé pour deux jeunes Alsaciens qui, au détour d’un test PCR, ont connu le coup de foudre.
L’amour au temps du corona : coup de foudre à Belfort
Même si l’époque ne prête guère à rêver et à s’émouvoir, L’Est Républicain a relayé hier une histoire pour le moins insolite et romantique. Celle de Julie et Mickaël, qui ont été frappé non pas par ce fichu virus et ses variants mais par un bon vieux coup de foudre comme on n’en voit que dans les contes de fées.
Le théâtre inattendu de cette belle histoire ? Le centre de tests COVID de Belfort !
Quant au scénario, il a tout d’une bonne recette hollywoodienne.
Jugez plutôt…
Un scénario digne des grands standards d’Hollywood
Julie, 21 ans, est infirmière en post-réanimation à l’hôpital Emile Muller de Mulhouse. En novembre 2020, alors qu’elle se sent patraque, elle passe un test COVID – négatif – mais qui la traumatise par le côté hautement désagréable du « fouraillage de nez ». Quelques jours plus tard, elle apprend qu’une de ses proches collègues a été testée positive. À son grand désarroi, retour à la case départ dans un centre de test, mais cette fois-ci à Belfort.
« Dépitée, dégoûtée », elle s’y rend avec beaucoup d’appréhension, en ayant « pleuré de douleur la fois précédente ».
Heureusement, et comme elle le raconte à L’Est Républicain, « en arrivant au centre de dépistage de Belfort, il y avait ce jeune homme qui a su me faire oublier l’anxiété ». Tu m’étonnes !
Entrée sur scène du deuxième personnage : le jeune homme en question, Mickaël, qui travaille aux urgences cardiologiques de Colmar, et qui se retrouve un peu par hasard face à Julie avec son immense coton tige à la main et son masque sur le nez. Pas vraiment armé pour emballer… Et pourtant ! Il a une autre arme fatale dans son arsenal : « Moi, je suis bavard de nature » !
Et face à Julie qui appréhende de se faire triturer les narines, la magie opère : « on a tout de suite beaucoup parlé ». En effet, il aura fallu près d’une heure à Mickaël pour tranquilliser Julie et effectuer ledit test. Des préliminaires tellement longs qu’ils ont déclenché l’inquiétude de la collègue du testeur, ne le voyant pas sortir du box !
Une semaine plus tard, la vraie rencontre
Si cette première rencontre, masque sur le nez, a débouché, le soir même, sur des prolongations sur les réseaux sociaux, la vraie rencontre n’aura lieu qu’une semaine plus tard, confirmant le coup de foudre du centre de tests.
L’occasion pour Julie de découvrir que, en plus de son bagou, Mickaël porte une petite barbe ! Ah les coups de foudre masqués…
Mais même une fois les masques tombés, l’amour n’est pas déçu, et comme en témoigne Julie, « on ne s’est plus quittés, pas un seul jour, pas une seule nuit l’un sans l’autre ». Depuis leur première « vraie » rencontre, ils vivent ensemble dans la petite et charmante ville alsacienne de Thann.
Un dénouement que n’auraient pas désavoué les Rob Reiner (Quand Harry rencontre Sally), Nora Ephron (Nuits blanches à Seattle ; Vous avez un message) ou Richard Curtis (Coup de foudre à Notting Hill ; Love Actually) tant la magie et le romantisme sont au rendez-vous de ce Happy End.
Ainsi, nous avons la preuve que l’amour et les coups de foudre ont encore le droit de sortie pendant cette épidémie, et c’est une sacrée bonne nouvelle ! Même pour un simple test PCR !
Cela pourrait d’ailleurs devenir un véritable et nouvel enjeu en temps de COVID-19 : aller se faire tester pour trouver l’âme soeur !
Source : L’Est Républicain