En Afrique du Sud, la justice a sommé la compagnie Shell d’abandonner immédiatement ses recherches d’hydrocarbures au large de la Wild Coast, dans l’Océan Indien. Un coup de frein salvateur pour une catastrophe écologique annoncée !
La justice sud-africaine ordonne à Shell de cesser toute recherche d’hydrocarbures sur la Wild Coast
Et si la justice devenait la première alliée de la nature ? Plusieurs décisions de justice récentes tendent à y croire et laissent entrevoir une lueur d’espoir aux association de protection et autres ONG qui se battent quotidiennement pour la préservation de la planète.
De fait, ce n’est pas ce qui vient de se passer en Afrique du Sud qui va éteindre cette flambée d’optimisme. En effet, la justice de la nation arc-en-ciel vient d’ordonner à la pourtant toute puissante compagnie pétrolière Shell de cesser immédiatement ses recherches d’hydrocarbures au large de la Wild Coast, dans l’est du pays.
En réalité, ce projet, mené par la compagnie anglo-néerlandaise avec l’aval du gouvernement sud-africain en mal de pépettes, devait avoir recours à une technologie par ondes sismiques. Un procédé particulièrement destructeur qui consiste à la projection par un navire équipé de canons à air, de puissantes ondes de choc dans l’océan. À raison d’un tir toutes les 10 minutes… Bonjour les dégâts !
Autant dire que la justice sud-africaine a stoppé net une catastrophe écologique dans une zone comprenant plusieurs réserves naturelles et autres zones marines protégées. De plus, ce secteur, où évolue une biodiversité exceptionnelle déjà gravement menacée, est une route migratoire très empruntée par les baleines.
Ainsi, les détonations des recherches par ondes sismiques auraient eu des effets dramatiques sur la faune marine, mais aussi sur la pêche et l’écotourisme dont vivent de nombreuses communautés locales.
C’est donc une double victoire, écologique et sociale, de la justice sur l’exploitation de la nature et des populations autochtones. Aussi, Shell a gentiment été priée de plier ses gaules pour aller exploiter ailleurs.
Source : MrMondialisation