Geo, le sublime magazine de la photo et du voyage, vient de nous offrir une sélection des plus beaux oiseaux du monde. Une preuve – s’il en fallait encore – des cadeaux de la nature que nous devons apprécier tout en les préservant !
Geo livre sa sélection des plus beaux oiseaux du monde
« La nature ne fait rien en vain » disait Aristote. C’est donc comme un cadeau qu’il nous faut apprécier certaines beautés saisissantes qu’elle nous offre, sans que l’Homme n’ait eu à y mettre son grain de sel.
De fait, c’est précisément le cas avec la sélection que l’essentielle revue Geo a livré des plus beaux oiseaux du monde. Et s’il n’est pas toujours nécessaire d’aller au bout du monde pour être ébahi, cette sélection permet de constater à quel point la nature nous offre la divine beauté à portée de regard.
Ainsi, ces oiseaux, souvent très colorés, nous semblent sortis de l’inspiration des plus grands peintres et des palettes les plus audacieuses. Sauf que c’est souvent le contraire, et que ce sont eux qui ont nourri l’imagination de nos plus grands peintres…
Le quetzal resplendissant
Le quetzal resplendissant
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud, le quetzal était un oiseau sacré pour les Mayas et les Aztèques. Aujourd’hui oiseau national du Guatemala auquel il a aussi donné le nom à sa monnaie, son plumage vert lui permet de dissimuler dans les arbres quand son poitrail rouge et sa queue parfois bleue pourraient le trahir.
Le pygargue à tête blanche
Le majestueux pygargue à tête blanche
Majestueux rapace d’Amérique du Nord, il est l’emblème des États-Unis d’Amérique. Mais alors qu’on lui attribue l’appellation d’ « aigle chauve » (bald eagle), il n’est en réalité pas un aigle, que ce soit par son régime alimentaire ou par le plumage de ses pattes. Néanmoins, nous ne ternirons pas la légende et la majesté du pygargue à tête blanche, roi des cieux qui, au terme d’intenses programmes de conservation, n’est plus en voie d’extinction aux États-Unis et au Canada.
Le paradisier grand-émeraude
Le paradisier grand-émeraude
On le trouve dans les îles Aru (dont il est présent sur l’emblème !), mais aussi en Nouvelle-Guinée et en Indonésie. Véritable « festival de couleurs », le paradisier grand-émeraude est aussi reconnaissable à ses flancs ornés de deux touffes de longues plumes ornementales, et de ses deux longues plumes au milieu de la queue qui peuvent mesurer jusqu’à 70 cm.
Le geai bleu
Le geai bleu
Très fréquent en Amérique du Nord (surtout au Québec !) et dans le Golfe du Mexique, le geai bleu est un trésor de détails, entre son collier noir et la richesse esthétique de sa partie inférieure, ailes comprises. Aussi, on lui connaît de véritables préoccupations hygiéniques avec les étonnants « bains de fourmis » auxquels il s’adonne pour se débarrasser des parasites et des bactéries.
Le toucan à carène
Le toucan à carène
On retrouve celui que l’on surnomme aussi « toucan arc-en-ciel » du Mexique au nord-ouest du Venezuela. Si son plumage est noir, et les côtés de sa tête jaune, c’est surtout son bec, véritable oeuvre d’art naturelle, qui en fait la célébrité.
Le flamant rose
Le flamant rose
Est-il besoin de présenter le flamant rose ? Oiseau sociable s’il en est, il vit en colonies pouvant parfois atteindre plusieurs milliers d’individus. On le trouve autour du bassin méditerranéen, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Pourvu d’un bec reconnaissable entre tous, qui lui permet de filtrer la vase et l’eau, c’est sa couleur qui le rend si charmant et mondialement réputé. Un beau rose provenant des pigments présents dans les algues et les crustacés qui composent sa nourriture.
Le rollier d’Europe
Le rollier d’Europe
Proche du choucas, on le trouve en Europe Méridionale et Orientale, mais aussi au Maghreb, au Proche-Orient et en Asie. Intégré aux espèces protégées en France, il n’est pas rare d’y croiser ce bel oiseau turquoise au manteau marron-roux, du mois d’avril jusqu’à la fin de l’été.
Le tangara rouge
Le tangara rouge
Certes, la nature est parfois sexiste chez les oiseaux, et cela se confirme chez les tangaras rouges où ce sont les mâles qui portent beau. En effet, aux femelles vertes et jaunes, les mâles opposent un rouge éclatant, avec des ailes et une queue noire qui font de ce résident d’Amérique Centrale l’un des plus beaux spécimens.
Source : Geo.fr