En Écosse, le conseil municipal de la ville de Glasgow a décidé de planté 10 arbres par habitant lors de la prochaine décennie. Dans le cadre d’un plan de renforcement de la biodiversité dans la ville certes, mais aussi dans le but de grandement améliorer la santé de ses habitants.
Glasgow plantera 6 millions d’arbres dans les 10 prochaines années
Le conseil municipal de la plus grande ville d’Écosse a récemment voté la création d’une forêt urbaine pour un investissement d’environ 580 000 euros. Un projet très ambitieux, nommé « Clyde Climate Forest » (la Forêt Climatique de Clyde), qui augmenterait la couverture verte de la ville de 17 à 20%.
L’engagement de la ville, assez conséquent, prévoit ainsi la plantation de 10 arbres par habitant d’ici 2031. Soit près de 6 millions d’arbres qui seront plantés lors de la prochaine décennie. De fait, ils viendront renforcer les 29 000 hectares de forêts de feuillus du Grand Glasgow.
Car Glasgow est déjà verte, qu’on se le dise, mais le développement urbain a fragmenté ses espaces forestiers. Il s’agit donc pour la ville de relier ces bois et forêts en créant des corridors pour la faune.
Comme Andrew Polson, co-responsable du conseil de l’East Dunbartonshire, beaucoup pensent que « l’extension des forêts de la région de la ville de Glasgow pour créer une nouvelle forêt interconnectée offrira de nombreux avantages durables ».
Et l’un des bienfaits visés concernera surtout la santé des Glaswégiens, les habitants de Glasgow.
Une ville plus verte pour le plus grand bien des habitants
Andrew Polson le clame, « les arbres sont les poumons verts de la nature, ils améliorent l’air que nous respirons et absorbent les émissions nocives de CO2 de notre environnement ».
Mais le projet de la Forêt Climatique de Clyde va plus loin…
S’appuyant sur des études américaines, les conseils de Glasgow comptent bien s’attaquer aux problèmes d’obésité, d’asthme et de diabète en multipliant les espaces arborés dans certaines zones urbaines.
Des pathologies détectées en grande partie dans les zones défavorisées de la ville. Des quartiers souvent moins pourvus en espaces verts et arborés.
Ces zones, ainsi que les anciens sites miniers autour de la vile, seront donc les cibles prioritaires pour l’implantation de cette nouvelle forêt climatique.
Pour Susan Aitken, chef du conseil municipal de la ville, « la pandémie a mis en évidence comme jamais auparavant la valeur des espaces locaux en tant que lieux pour faire de l’exercice, se détendre et s’engager avec la nature ». Avant de conclure que « ce projet peut aider à assurer la reprise verte » et « apporter de multiples avantages à nos communautés locales ainsi qu’à la faune ».
Enfin, si Glasgow a lancé le projet de Forêt Climatique tambour battant, c’est aussi parce qu’elle recevra la COP26 en novembre 2021. Un événement pour lequel la ville aura déjà planté 18 millions d’arbres. Un rendez-vous majeur pour convenir durablement et efficacement des mesures qui réduiront les émissions de carbone.
Et Glasgow sera assurément un exemple à suivre…