En Irlande, la fédération nationale de football (FA Ireland) a adopté l’égalité des primes de matches entre femmes et hommes dans les équipes nationales. Si ce n’est pas une première mondiale, c’est une décision qui ferait bien d’inspirer d’autres grandes nations du foot.
L’Irlande instaure l’égalité des primes de matches entre femmes et hommes
Qu’il est triste de toujours évoquer l’argent quand on parle de football ! Et l’été que nous venons de passer n’a guère fait refluer cette association toujours un peu suspecte.
Mais aujourd’hui, c’est pour la bonne cause.
Même si le football féminin ne génère pas encore les mêmes recettes que son pendant masculin, et si, fort de ce constat, les clubs n’ont pas encore franchi le pas, il semblerait que ce soit les fédérations nationales qui aient choisi de provoquer une avancée sociale et plus égalitaire entre femmes et hommes.
Ainsi, à l’instar de nations phares du football mondial comme le Brésil, l’Angleterre, ou plus modestes comme la Norvège, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, la fédération irlandaise a choisi d’appliquer l’égalité des primes de matches entre hommes et femmes dans ses équipes nationales. Avec effet immédiat sur les matches internationaux du mois de septembre.
Une démarche historique, un exemple à suivre
De fait, c’est par le biais d’un communiqué, la FA Ireland a annoncé que « les joueurs et joueuses représentant les équipes seniors féminines et masculines de la République d’Irlande recevront les mêmes primes de match lors des rencontres internationales ». Insistant sur l’application immédiate de la mesure et son aspect « révolutionnaire » dans le sport irlandais.
Pour pouvoir augmenter les primes des féminines, la fédération irlandaise a pu compter sur l’engagement de l’équipe masculine qui a accepté de baisser le montant perçu lors de ses rencontres pour rééquilibrer, à parts égales, la répartition des primes.
Aussi, s’il est peu probable que les clubs y viennent un jour, les fédérations nationales sont évidemment les mieux placées pour prôner l’égalité entre leurs sportifs. Des primes qui, la plupart du temps, sont 10 fois moins inférieures chez les féminines.
Enfin, après le Brésil, l’Angleterre, l’Irlande, peut-on espérer un jour voir la Fédération Française de Football et ses stars masculines multimillionnaires montrer la voie et l’exemple ? Ou d’autres pays majeurs du football féminin comme les États-Unis, l’Allemagne, le Canada et la Suède ?
À suivre…