Mise en stand-by par la pandémie de COVID-19, la diplomatie verte est quasiment à l’arrêt depuis un an. La France va tenter de la relancer aujourd’hui avec la 4e édition de son « One Planet Summit ».
One Planet Summit : La France reprend l’initiative pour relancer la diplomatie verte
Cette année de crise sanitaire mondiale nous aura rappelé de façon dramatique les liens vitaux et capitaux entre la Nature et l’Humanité. Pourtant, pandémie oblige, la diplomatie verte a été contrainte de se mettre au moins partiellement en sommeil. C’est ainsi que le congrès de l’Union internationale de conservation de la nature, la COP15 ou encore la COP26 ont du être reportés.
Une pause forcée à laquelle la France va tenter de mettre un terme, aujourd’hui, avec le 4e « One Planet Summit » de Paris. Il aura pour thème central notre seule véritable assurance-vie : la biodiversité.
Le sommet est organisé en collaboration avec les Nations Unies et la Banque Mondiale. Il sera l’occasion de relancer un débat plus que jamais d’une brûlante actualité. Pour les organisateurs, il aura aussi l’objectif de « relever le niveau d’ambition de la communauté internationale sur la protection de la nature ». Sans oublier, évidemment, d’aborder les nouvelles problématiques posées par la crise sanitaire.
Les grands de ce monde au chevet de la biodiversité
A cette occasion, une trentaine de personnalités interviendront par visioconférence pour aborder les différents points à l’ordre du jour.
Ainsi, António Guterres (ONU), David Malpass (Banque Mondiale), Ursula von der Leyen (Commission Européenne), Christine Lagarde (Banque Centrale Européenne) ou encore Tedros Adhanom Ghebreyesus (Organisation Mondiale de la Santé) se succéderont à la chaire.
Ils seront relayés par plusieurs chefs d’États comme le Prince Charles et Boris Johnson (Royaume Uni), la chancelière Angela Merkel (Allemagne) ou encore le premier ministre Justin Trudeau (Canada).
Ces derniers auront pour mission de présenter des « initiatives transformationnelles en faveur de la nature ». Ils prendront également de nouveaux engagements au nom de leurs pays ou de leurs organisations.
4 thématiques pour la préservation du vivant
Cette relance des engagements internationaux s’articulera donc autour de 4 thématiques majeures.
« La protection des écosystèmes terrestres et marins » tout d’abord, qui constitue « un pilier essentiel de l’action en faveur de la biodiversité ».
La promotion de l’agro-écologie, ensuite, qui « permet de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions ». Sujet d’importance puisqu’il s’agit aussi de lier l’écologie à la création d’emplois. Sans oublier toutefois d’oeuvrer pour la sécurité alimentaire (avec, par exemple, le projet de Grande Muraille Verte entre le Sahara et le Sahel).
De même, la mobilisation des financements pour la biodiversité permettra d’orienter davantage d’investissements, publics et privés, vers des projets innovants de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes.
Enfin, le dernier thème sera consacré au lien entre la déforestation, les espèces et la santé humaine. Un sujet plus que brûlant qui clôturera le sommet.
Certes, on ne peut que louer la tentative française de donner un nouveau coup de fouet à la diplomatie verte. Mais espérons que tous profiteront de cette opportunité pour se souvenir qu’il n’y a pas de plan B.
Nous n’avons qu’une planète, à nous de la préserver !
Source : One Planet Summit