Un pêcheur de homards du Massachusetts (États-Unis) a vécu une incroyable aventure. Il a été avalé par accident et recraché dans la foulée par une baleine à bosse, alors qu’il plongeait au large de Provincetown.
Avalé puis recraché par une baleine à bosse
C’est une drôle d’aventure qui est arrivé à Michael Packard, pêcheur de homards de son état, en fin de semaine dernière.
Alors qu’il plongeait au large de Provincetown, dans le Massachusetts (États-Unis), il a senti « une énorme poussée et plus rien ». Il s’est retrouvé dans le noir complet, et a immédiatement compris qu’il était dans la gueule d’une créature marine.
Constatant qu’il ne souffrait d’aucune blessure externe, il a rapidement éliminé l’hypothèse de s’être retrouvé dans la gueule d’un grand requin blanc, même si l’idée « qu’il n’y avait aucune chance [qu’il] sorte d’ici » l’a immédiatement saisi. De fait, Il a rapidement compris qu’il avait été avalé par une baleine à bosse, courantes dans la région.
Croyant sa dernière heure venue, il s’est toutefois rendu compte que la baleine, sans doute aussi surprise que lui, refaisait surface pour recracher le petit intrus.
Comme l’a confié Packard à la chaîne de télévision CBS, « je me suis retrouvé projeté dans les airs et je suis tombé dans l’eau, j’étais libre et je flottais, je ne pouvais pas le croire ».
En réalité, c’est ce qu’a dû se dire aussi l’équipier du pêcheur, resté le bateau, et dont le témoignage confirme cette histoire incroyable. S’il n’a pas vu Packard disparaître, il a en revanche assisté à l’éviction de son ami, qu’il a pu récupérer sain et sauf.
« Un événement rare mais pas impossible » selon les spécialistes
Certes, on peut rester sceptique devant cette histoire qui tient autant du biblique Jonas que de Pinocchio. Mais quand Jooke Robbins, directrice du Centre des Études Côtières (Center for Coastal Studies) et spécialiste des baleines à bosse, admet que ce genre d’événement est « rarissime mais tout à fait possible », on ne peut que se plier à son jugement.
Néanmoins, elle mise plutôt sur un acte accidentel car « les baleines à bosse ne font pas ce genre de choses ». Ces grands cétacés ne font jamais preuve d’agressivité envers les humains.
Mais, pour se nourrir, ils ouvrent généralement leur immense bouche en grand pour absorber le plus grand nombre possible de krills, sorte de petites crevettes dont ils sont friands. Et « la surprise a dû être réciproque » !
Enfin, il y avait pour Jooke Robins peu de chances que Michael Packard se fasse avaler par la baleine à bosse, « leur gorge n’étant pas assez grande pour laisser une personne » malgré le gigantisme de leur bouche.
Bref, l’histoire d’une rencontre océanique improbable et magique que Michael Packard pourra ajouter à sa liste d’anecdotes incroyables ! Lui qui, selon le New York Post, aurait déjà survécu à un crash d’avion mortel en 2001 !
Une rencontre inoubliable qui risquera tout de même de hanter quelques-unes de ses prochaines plongées.