L’artiste américaine Karen Banfield, résidant en Californie, a choisi de créer un calendrier dressant le portrait de 12 hommes communs, proches d’elle, et qui oeuvrent par leur gentillesse et leur disponibilité à rendre le monde meilleur. Une très belle inspiration à méditer.
Le « Good Guy Calendar » de Karen Banfield met en avant 12 hommes qui oeuvrent à rendre le monde meilleur
Alors que certains collent – pour la bonne cause certes – à chaque mois de l’année des sportifs dénudés, dans des poses qui les éloignent pourtant du rugby ou du football, une artiste américaine a choisi une autre voie pour rendre le calendrier 2022 un peu plus sympathique et inspirant.
En effet, Karen Banfield, artiste accomplie mais aussi journaliste et conseillère en performance, a mis à profit la période critique de la pandémie pour se focaliser sur la bonté qu’elle pouvait déceler autour d’elle.
Alors que l’on est plus et trop souvent marqués par « les tyrans ordinaires » qui nous pourrissent la vie, Karen a choisi en ces temps difficiles de se focaliser sur ceux qui, par leur gentillesse et leur générosité, rendent le monde meilleur. Parfois sans même s’en rendre compte. Simplement parce que c’est leur nature.
Si elle s’est concentré sur les hommes, c’est « parce que l’actualité a été pleine de modèles négatifs », et qu’elle pense « qu’avoir des modèles est essentiel ».
C’est pourquoi elle a interviewé 12 hommes communs, ni superhéros, ni magnats de la tech philanthropes, ni stars du cinéma engagés. Des hommes simples, « d’horizons divers », qui vivent le plus souvent en Californie, l’état où Karen habite, et « qui ont touché de nombreuses vies de manière modeste, souvent inaperçue ». Des hommes lambda qui, par leurs actions désintéressées, l’ont fait sourire mais aussi pleurer par leur engagement.
Faire un modèle des héros ordinaires
Ainsi, après avoir eu une expérience sociale avec chacun d’entre eux, elle a choisi de les interviewer et de les photographier pour que chaque mois de l’année leur rende honneur. Et faire de cette manière des modèles de héros ordinaires.
Par exemple, Mr Septembre, Severo Lara dans le civil, est un père qui élève seul ses deux filles et qui est devenu maire d’Ojai, commune de 7 500 habitants où vit Karen Banfield. Outre le fait qu’il se distingue des autres politiques en étant le seul à se déplacer à vélo, il est toujours le premier à donner le coup de main aux commerçants, artisans et organisations de la ville. Sans jamais délaisser ses filles à qui il donne toujours la priorité.
De même, Mr Novembre, alias Ken Clench sans sa cape de héros ordinaire, est un menuisier qui a traversé des périodes difficiles dans sa vie. C’est pourquoi, aujourd’hui, il met à profit ses jours de repos et de congés pour travailler gratuitement pour celles et ceux qui en ont besoin. Mais oui, ça existe… Il a ainsi construit une petite bibliothèque pour Ojai et réalisé plusieurs travaux pour des habitants ou des commerces, en échange de pâtisseries ou d’un bon repas.
Un calendrier pour vendre de nouveaux modèles pour une société plus sereine ?
A l’heure où le monde manque terriblement de modèles charismatiques et inspirants, à même d’ouvrir la voie à tous vers un monde moins individualiste et égoïste, le calendrier des « bons gars » ne serait-il pas une voie à suivre ?
De fait, il nous rappelle surtout que les superhéros ne sont pas à aller chercher dans une superproduction Marvel ou au MI6. Et si ceux qui rendent notre vie foncièrement meilleure étaient tout simplement autour de nous sans qu’on les voie ?
Des hommes et des femmes qui, par leurs gestes et leurs actions, simples ou futiles de prime d’abord, nous montreraient la voie d’une société plus sereine, basée sur l’entraide, la générosité, l’empathie et la solidarité.
Est-ce si utopique de penser cela ?
Si vous souhaitez plus d’informations sur Karen Banfield et son « Good Guy Calendar », nous vous invitons à visiter son site web.
Allez, petit exercice pratique : essayez de trouver autour de vous 12 personnes qui pourraient apparaître sur VOTRE calendrier de personnes chouettes ! Nous sommes sûrs que c’est possible…